La Précarité n’est pas mon métier
Au niveau mondial, les femmes c’est 90% du personnel de caisse des magasins de ravitaillement, 70% du personnel médical et de soutien, 67% du personnel d’entretien. Avec le coronavirus, la réalité est criante, les femmes sont au front !
De tous les métiers en première ligne, là où les professionnel·le·x·s prennent le risque d’être contaminé·e·x·s, les femmes occupent la grande majorité de ces places de travail. Indispensables à l’économie alors qu’elles sont moins rémunérées et souvent même pour un travail identique, les femmes occupent des postes essentiels au bon fonctionnement de notre société.
Pourtant, leurs revendications de longue date pour revaloriser leur travail peinent à être entendues au niveau politique. Quelles sont les conséquences de la crise du coronavirus pour les femmes en première ligne ? Comment revaloriser leur travail essentiel ? Le héros de demain sera, on l’espère, une héroïne, qui ressemblera davantage à une infirmière ou à une caissière plutôt qu’au soldat inconnu.
En collaboration avec Amnesty International Suisse
Introduction :
Cyrielle Huguenot, coordinatrice de campagnes Droits des femmes – Amnesty International Suisse
Invitées :
Valérie Buchs, membre du Collectif de la Grève des femmes, grève féministe – Genève et secrétaire syndicale SIT
Clotilde Pinto, présidente de branche du commerce de détail d’Unia, juge assesseure au prud’homme et vendeuse
Maud Simonet, sociologue, directrice de recherches CNRS et directrice de l’IDHES-Nanterre
Modératrice :
Claire Burgy, journaliste RTS
Avec le soutien du Bureau de promotion de l’égalité et de prévention des violences (BPEV)
# Les tarifs
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